Marathon des Gorges de l’Ardèche
La course et les résultats :
Noyés dans les 1815 participants dont 670 bateaux sur le marathon des gorges de l’Ardèche, nous étions 10 Châlonnais à relever le défit !
- Damien premier du club en K1 descente
- Tps : 02:21:13
- Christophe premier vétéran du club en K1 descente
- Tps : 02:38:48
- Fabien premier senior du club en K1 descente
- Tps : 02:50:40
- Christel et Jacques premiers du club en K2-mer Mixte
- Tps : 03:28:35
- Sylvain R. deuxième vétéran du club en K1-mer
- Tps : 03:28:44
- Sylvain V. troisième vétéran du club en K1-mer
- Tps : 03:34:54
- Renaud quatrième vétéran du club en K1-mer
- Tps : 03:35:43
- Etienne et Théo en K2-mer sont non classés mais terminent entre Christophe et Fabien.
Les deux Sylvains arrivent premiers ex-aequo toutes catégories de voltige subaquatique, avec chacun trois vrilles horizontales carpées avec demi-esquimau renversé, simples, sur programme libre.
Fabien se classe troisième dans la même catégorie avec une seule figure, trop classique pour impressionner le jury.
Ces performances s’inscrivent bien sûr dans le cadre du « classement club »…
Déroulement et hébergement
Coté séjour, si nous avons voyagé sous la pluie, un beau ciel bleu ensoleillé nous a éclairé dés le vendredi. Nous avons reconnu le rapide du « Charlemagne » avec un débit très faible et nos champions de voltige ont rodé leurs figures acrobatiques dans l’ombre de l’Arche majestueuse. Après cette mise en confiance, un détour par la salle des fêtes de Vallon Pont d’Arc s’imposait. C’est là que la course s’organise, récupération les dossards, visites des exposants, espace scénique, buvette… Mais déjà notre esprit sportif nous rappelle qu’une telle course se gagne bien avant l’arrivée et si nos performances sont aussi remarquables c’est grâce aux menus diététiques composés spécialement pour l’occasion. Protéines et sucres lents sont le cocktail gagnant ! Mais nous avons mieux, un apport bien dosé de lipides, de jus de raisin et une musculation intensive des zygomatiques ont fait des merveilles sur nos organismes.
Samedi, le débit a triplé, nous sommes affûtés comme jamais pour descendre les 32 km et les deux ou trois rapides qui jalonnent le parcours. Ce n’est pas le frima matinal qui va nous arrêter et encore moins les autres concurrents qui libèrent les flots dès qu’ils nous aperçoivent. Sûr de notre valeur, nous cédons volontiers les places d’honneur afin d’éviter les mondanités contraignantes des victoires.
A peine la course terminée, il nous faut rentrer pour reconstituer notre capital énergétique en nous pliant encore aux dures lois de la diététique, protéines, sucres, lipides, jus de raisin, zygomatiques et on recommence malgré l’épuisement. Les voltigeurs cherchent l’excellence du geste jusque tard dans la nuit en répétant leurs arabesques corporelles dans leur chambré, mais cela ne nous regarde pas…
Le weekend se termine, nous rentrons après un dernier détour par les gorges et la visite du village pittoresque d’Aiguèze qui surplombe la rivière à l’arrivée. Une course magnifique dans un décor naturel grandiose et une ambiance exceptionnelle, du débutant au champion du monde, chacun se côtoie et partage le privilège d’être présent pour une des plus remarquables course de la saison.
J@c
